"Je suis paré ! J'ai la chance de vivre mon rêve, ça va être un beau voyage, un peu compliqué, énorme. Pour le moment je pense au cap sur les Canaries, imaginer que je vais traverser l'Atlantique d'une seule traite est tout simplement vertigineux", annonçait hier soir Jean-Baptiste, partagé entre l'excitation au bord du rêve, l'émotion et le stress.
C'est parti pour 3700 milles, le départ a été donné à 9h45. Les 76 solitaires se sont élancés dans un vent de nord-est 6 à 7 nœuds. Ensuite, cap au sud. Dans les prochaines 24 heures il va falloir gérer les excès de vitesse au portant dans des vents avoisinant les 40-45 nœuds avec une grande houle à contre. Il ne faudra pas casser, les bastaques vont être mises à rude épreuve. La première nuit sera blanche.
"La difficulté est de savoir où tu mets le curseur. Il faut être à la fois prudent et agressif, c'est un énorme marathon !"
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